Comment réussir dans L'INFOGRAPHIE ?
Le métier
Pour réussir, il faut avant tout être un bon dessinateur et maîtriser les techniques modernes de la chaîne graphique. Une solide culture générale, pour comprendre les besoins du client et lui faire des propositions adaptées, s'impose aussi, ainsi qu'une bonne maîtrise de la langue et de l'orthographe. A partir de là, une foule de débouchés sont possibles : presse, publicité, édition, audiovisuel et maintenant le web. En tant qu'indépendant, vous aurez souvent à réaliser des travaux dans des délais très courts (quelques jours... et autant de nuits !). Aussi une bonne résistance physique est--elle de mise. Il est primordial de savoir mettre son sens artistique au service du client, de savoir écouter et transcrire ses attentes, lesquelles peuvent prendre la forme d'un cahier des charges.
Enfin, l'exercice du graphisme en indépendant fera appel à vos qualités de gestionnaire.
Le marché
Le secteur de l'infographie a connu une croissance importante du fait du développement de la nouvelle économie et des jeux vidéo. Depuis 2001, le marché ralentit, mais il reste possible de s'y faire une place. Les grandes agences travaillent de plus en plus avec des concepteurs free-lance. De nouveaux débouchés existent du côté d'internet : la conception de chartes graphiques pour les sites est actuellement en plein essor.
Se lancer
Si la plupart des graphistes indépendants travaillent à domicile, l'exercice de cette profession demande néanmoins de lourds investissements informatiques, notamment en raison du prix des logiciels. XPress, Photoshop et Illustrator constituent une base indispensable et demandent des machines performantes (Mac ou PC) pour soutenir une bonne productivité. Il vous faudra également des périphériques (scanner, imprimante, etc.) : comptez environ 15 000 euros d'investissements.
Et n'oubliez pas que le matériel devient vite obsolète. Les amortissements se font sur trois ans. Côté fonds de commerce, vos relations (souvent nouées à l'issue d'un passage en agence) vous permettront d'établir une base de clientèle. Celle-ci devrait vite vous pousser vers une spécialisation, indispensable à votre développement. Vous fixerez vos tarifs en fonction de votre notoriété, de vos délais d'exécution et du matériel dont vous disposez : les cachets varient entre 45 et 550 euros par jour.
Les « totems » Tupperware débarquent !
On ne présente plus Tupperware, son nouveau concept marketing mérite un petit détour. La célèbre marque de vente à domicile commence en effet à déployer ses « totems », des colonnes de carton (90 cm de haut, 60 cm de large) que les conseillères culinaires installent chez leurs commerçants de proximité. Elles y glissent leurs cartes de visite et y déposent un produit, unique, que le commerçant a la charge de vendre (contre commission). Le fromager peut ainsi vanter les mérites de la cave à fromage ; le boucher, les couteaux ergonomiques ; le marchand de primeurs, l’essoreuse à salade…
Sur le support en carton, un message à double face : côté rouge, « Un produit pour tout changer », côté vert, « Vous aimez nos produits, vous allez adorer nos métiers ». Ou comment faire d’une pierre deux coups : vendre et recruter à la fois. L’objectif de ce nouveau concept ? Se rapprocher d’une clientèle urbaine et active, qui a peu l’occasion de participer aux ateliers culinaires (la nouvelle version interactive des « réunions »).
Le 118 déclenche une bataille commerciale !
C'EST PARTI. Le 118 remplace le 12, le numéro des renseignements téléphoniques exploité par France Télécom. Le régulateur – l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes, ou Arcep – vient de lâcher la meute des opérateurs décidés à s'emparer de ce marché.
Tenus au silence et au secret – sous peine de perdre leur licence –, ceux-ci tiraient sur la laisse depuis plusieurs semaines. C'est dans un concert d'aboiements publicitaires, donc, que l'opérateur historique et les nouveaux entrants se ruent enfin sur cette nouvelle manne. Calendriers et contraintes réglementaires font de ce 2 novembre un cas d'école en matière de publicité. Peu de Français savent, en effet, que le 12 est amené à disparaître. Du 118, ils ont, pour beaucoup, mal compris de quoi il s'agit.
Jeux vidéo et cinéma : la combinaison gagnante
Pourquoi les produits dérivés finissent-ils par précéder leurs inspirateurs ? D'abord, les distributeurs comme Carrefour et Auchan disposent ainsi d'un peu de temps pour installer dans leurs rayons les nouveaux jeux, avant le rush des fêtes de fin d'année. «Sinon, à partir de décembre, c'est trop tard», souligne un professionnel. Bruno Perez, l'un des directeurs marketing de Warner en France, avance un autre argument : «Nous pouvons élaborer des campagnes de publicité conjointes avec les éditeurs de jeux et les marchands de jouets comme Mattel.» Enfin, les films sont presque toujours de grandes productions américaines qui sortent plus tard en Europe.
27 millions de jeux Harry Potter vendus
Pas question de rater une promotion, tant les enjeux financiers sont importants. Numéro un indépendant de l'édition des jeux vidéo, Electronic Arts place beaucoup d'espoir dans Harry Potter. En cumul, les trois précédents jeux ont été vendus à 27 millions d'exemplaires dans le monde, dont 2,7 millions pour la seule France.
Pour en savoir plus, allez sur http://www.lefigaro.fr/eco-medias/